La sélection des titres

Il existe deux grandes méthodes pour effectuer la sélection des titres pour un portefeuille : l’analyse fondamentale et l’analyse technique. Alors que l’analyse fondamentale a été — et est toujours — la plus utilisée par les investisseurs institutionnels depuis le milieu du 20e siècle, une série d’évènements ainsi que de multiples recherches universitaires en ont démontré les grandes lacunes.

Chez Les investissements Rivemont, en plus de l’analyse fondamentale, nous utilisons l’analyse technique et le suivi de tendances. Alors que ce type d’analyse est connu depuis le 17e siècle en Hollande, c’est dans les années 1970 qu’il retrouve ses lettres de noblesse quand les professeurs Kahneman et Tversky (prix Nobel d’économie) fondent ce qui est maintenant appelée la finance comportementale.

Selon eux, et de nombreux chercheurs par la suite, le prix d’une action n’est pas toujours égal à sa valeur intrinsèque, car ce prix est influencé par une multitude de facteurs, notamment plusieurs biais cognitifs des investisseurs. Et puisque ces biais sont connus et qu’ils se répètent dans le temps — qu’on pense aux bulles spéculatives et aux krachs boursiers — il est possible de prendre des décisions d’investissements basées sur des comportements répétitifs des marchés boursiers qui donnent des rendements supérieurs au rendement du marché en général.

Pour choisir les titres qui ont une rendement potentiel supérieur, nous utilisons une approche de type descendante (top-down) en nous posants les questions suivantes :

  • Quelle est la tendance générale du marché? Sommes-nous dans un marché haussier ou baissier, et ce, depuis combien de temps?
  • Quels sont les secteurs dont le potentiel à la hausse est le plus élevé?
  • Parmi ces secteurs particuliers, quels titres sont les plus susceptibles d’offrir un rendement supérieur?

Cette approche est particulièrement efficace lors de tendances à long terme des marchés, et moins lorsque le marché est plat et terne. L’un des grands avantages de cette technique est qu’elle permet d’être fortement sous pondéré en actions ou en obligations lorsque ces marchés baissent ou s’effondrent, ce qui permet d’éviter des pertes importantes pour les investisseurs.